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C'est donc ici que vous pouvez voir quelques images d'Avignon.Nous commençons a avoir quelques retours.Vivement la suite.
La VouivreOups + Opus10 juil. - 26 juil. 2009Avignon. Studio des HivernalesLes Hivernales d’Avignon proposent dans leur studio, durantle festival d’été, des gros plans sur diverses compagniesrégionales françaises. Le travail de la compagnie auvergnateLa Vouivre, s’il partage sens de l’invention et de l’humouravec la plupart des autres créations présentées ici, entraînedans un voyage à la saveur particulière, où rimentdestination indéfinie et grande précision.Le nom de la compagnie – La Vouivre – peut évoquer l’êtremi-femme/mi-serpent du roman de Marcel Aimé, les forcestelluriques courant sous la terre évoquées par HenriVincenot dans le Pape des escargots, ou encore unmouvement sinusoïdal – précis, continu, fluide. Mais c’estd’abord, pour les deux fondateurs de la compagnie, un son,rare en français, qui engage toute la mâchoire : l’émettre,c’est déjà danser, et entendre le geste dans les harmoniquessonores. La danse de Bérengère Fournier et de SamuelFaccioli est faite de tout cela… aussi.Le désir de départ est peut-être né de leur rencontre :explorer l’univers de l’entre-deux, laisser sourdre la dansedu temps de l’attente, être à deux déjà. Oups est née en2003, première création témoignant d’une netteté d’écritureet d’interprétation évidente, comme l’est la présence surscène des deux danseurs-chorégraphes. Le synopsis dedépart est très clair : « on sait où l’on va, ce qui nouspermet de nous perdre » soutient Samuel Faccioli. Enattendant Godot a été l’un des matériaux de base : lesrythmes de certaines phrases sont transcrits dans les corps ;les didascalies organisent ponctuellement l’espace de ladanse. Oups ! est une interjection issue de la légèreté duquotidien. Il s’agit d’utiliser les petits riens de tous les jours,de s’en amuser, de travailler sur ce qui, de manièresouterraine, les anime de l’intérieur. D’utiliser aussi lescontrastes – un homme/une femme, une danseuse/uncomédien (à la base), un canapé/un espace circulaireresserré par la lumière. Et de laisser résonner de cesalchimies simples une poésie.Signe qui ne trompe pas : quand le noir s’installe sur ladanseuse assise sur son canapé, le public reste longtempsen silence, comme s’il avait été saisi, touché plus qu’il ne lecroyait — appelle-t-on cela l’état de grâce ? Derrière lalégèreté apparente du propos, une source des profondeurs apeut-être été touchée.Opus naît en 2007 comme un contrepoint, une remise enforme, une relecture. Des miettes de la pièce précédente —miettes de biscottes épanchées sur le plateau et sonorisées—, surgit une scénographie ouverte sur l’ensemble del’espace. Premier contraste. Miettes jetées aux pigeons parles enfants ou les vieillards — gestes automatiques etsouvenirs émiettés, corps vivants qui laissent divaguer lapensée. De ces presque riens naîent leur histoire enmouvement.La scénographie réduite aux miettes, à trois micros et àl’atelier sonore de Gabriel Fabing : percussions, claviers,violoncelle reficelé, ordinateur et table de mixage… tout oupresque est au sol (l’espace de la danse), entourant unmusicien beau dans ses mouvements, pieuvre des phalangesdu pied à celles de la main. Une danse toujours très claire,abondante tout en évitant radicalement le bavardage, écritedans ses moindres recoins d’humour, d’émotion légère et desimplicité. Et une musique improvisée — autre contraste —qui capte peut-être quelque chose des énergies venant dupublic. Qui explore en tout cas les virtuels sonores avec unejubilation pétillante. Musique mixée et samplée sur le vif,intégrant jeux vocaux des danseurs et L’Heure exquiseesquissée avec délicatesse par Bérengère Fournier.Diptyque précis et généreux, où l’être à deux ne fait pas0 réactionVOS RÉACTIONSl’ombre d’un doute, mais où rien n’est compté. C’est lesouffle, la respiration commune qui créent l’unité. Fruit de larencontre entre deux personnes, exploration de ce qui faitvivre cette rencontre, attention aux petites impulsions quigénèrent la vie. Invitation à laisser vivre nos rencontresdans la présence physique tout autant qu’insaisissable d’unedanse qui a le coeur pour racines.OEuvre(s)Horaire : 15h30Durée : 60 min— Interprétation : Bérengenre Fournier et Samuel Faccioli— Musique : Gabriel Fabing— Lumières : Gilles de Metz
... rejoignez La Vouivre aux Hivernales d'Avignon.

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Nous le savons depuis peu... La Vouivre vient d'être sélectionné à "L'été danse des Hivernales / Quand les régions s'en mêlent..." dans le cadre du festival d'Avignon. Une formidable opportunité nous est offerte.Il y a 2 ans, Amélie Grand et l'équipe des Hivernales nous offraient la possibilité de diffuser le film [oups] au cinéma Utopia. Le diptyque [oups+opus] a été co-produit par le Pacifique de Grenoble, un autre Centre de Développement Chorégraphique.Cette été, nous aurons donc la chance de bénéficier de ce tremplin.L'aventure commence...La région Auvergne et Le Transfo nous accompagnent et nous soutiennent.