Brazil Tour
Au mois d'août dernier, La Vouivre est invitée par le festival "Correios im Movimento" à Rio de Janeiro. Résumé en 3 minutes
Si tout se passe bien, nous devrions y retourner.
Le rendez-vous est pris !
[oups+opus]... la 100ème
Pour nous aider dans notre démarche de création, nous avons été invité par la Cie Kéléménis lors de "Question de danse/Question d'artistes" dans le cadre du Festival de Marseille. C'était la première fois que nous présentions quelques extraits de la pièce. ...Et puis [oups+opus] est né dans le festival Automne en Normandie, en octobre 2008.
Un peu plus tard maintenant, nous allons fêter la centième. Nous avons compté toutes les représentations.
[oups] comme [oups+opus]... et nous y sommes. Une date anniversaire.
De Fécamp à Rio de Janeiro, de Monistrol-sur-Loire à Avignon, nous avons traîné notre canapé et mis des miettes partout. Dans les rues, dans les granges, dans les théâtres, dans les parcs... mais le monde est grand et nous espérons encore être au début du chemin.
Pour fêter cette 100eme, nous serons accompagné d'un "spectacteur" curieux et attentif à notre univers (et à bien d'autres). Il s'agit de Pascal Bély alias Le Tadorne.
Pascal propose un témoignage sur notre relation, où "comment un lien entre un spectateur et une compagnie a pu se tisser".
Au-delà de cette 100ème, La Vouivre écrit Pardi } en ce moment, sa prochaine création (pour décembre 2011)
Pardi } est le dernier volet du triptyque, comme une résolution.
[oups] est une rencontre
[opus] est disparition.
Pardi } est un au-delà.
Sinon, vous venez à Aubagne ?
LA VOUIVRE
Bérengère, Samuel
Gabriel, Gilles
Nelly, Cécile
[oups+opus]
le 19 janvier à 19h00
le 20 janvier (scolaire)
Le Comoedia
Cours Maréchal Foch
13400 Aubagne
Téléphone réservations et locations : 04 42 18 19 88
retour sur le pont... bilan d'Avignon en images
C'est donc ici que vous pouvez voir quelques images d'Avignon.
Nous commençons a avoir quelques retours.
Vivement la suite.
avignon... :)
Oups + Opus
10 juil. - 26 juil. 2009
Avignon. Studio des Hivernales
Les Hivernales d’Avignon proposent dans leur studio, durant
le festival d’été, des gros plans sur diverses compagnies
régionales françaises. Le travail de la compagnie auvergnate
La Vouivre, s’il partage sens de l’invention et de l’humour
avec la plupart des autres créations présentées ici, entraîne
dans un voyage à la saveur particulière, où riment
destination indéfinie et grande précision.
Le nom de la compagnie – La Vouivre – peut évoquer l’être
mi-femme/mi-serpent du roman de Marcel Aimé, les forces
telluriques courant sous la terre évoquées par Henri
Vincenot dans le Pape des escargots, ou encore un
mouvement sinusoïdal – précis, continu, fluide. Mais c’est
d’abord, pour les deux fondateurs de la compagnie, un son,
rare en français, qui engage toute la mâchoire : l’émettre,
c’est déjà danser, et entendre le geste dans les harmoniques
sonores. La danse de Bérengère Fournier et de Samuel
Faccioli est faite de tout cela… aussi.
Le désir de départ est peut-être né de leur rencontre :
explorer l’univers de l’entre-deux, laisser sourdre la danse
du temps de l’attente, être à deux déjà. Oups est née en
2003, première création témoignant d’une netteté d’écriture
et d’interprétation évidente, comme l’est la présence sur
scène des deux danseurs-chorégraphes. Le synopsis de
départ est très clair : « on sait où l’on va, ce qui nous
permet de nous perdre » soutient Samuel Faccioli. En
attendant Godot a été l’un des matériaux de base : les
rythmes de certaines phrases sont transcrits dans les corps ;
les didascalies organisent ponctuellement l’espace de la
danse. Oups ! est une interjection issue de la légèreté du
quotidien. Il s’agit d’utiliser les petits riens de tous les jours,
de s’en amuser, de travailler sur ce qui, de manière
souterraine, les anime de l’intérieur. D’utiliser aussi les
contrastes – un homme/une femme, une danseuse/un
comédien (à la base), un canapé/un espace circulaire
resserré par la lumière. Et de laisser résonner de ces
alchimies simples une poésie.
Signe qui ne trompe pas : quand le noir s’installe sur la
danseuse assise sur son canapé, le public reste longtemps
en silence, comme s’il avait été saisi, touché plus qu’il ne le
croyait — appelle-t-on cela l’état de grâce ? Derrière la
légèreté apparente du propos, une source des profondeurs a
peut-être été touchée.
Opus naît en 2007 comme un contrepoint, une remise en
forme, une relecture. Des miettes de la pièce précédente —
miettes de biscottes épanchées sur le plateau et sonorisées
—, surgit une scénographie ouverte sur l’ensemble de
l’espace. Premier contraste. Miettes jetées aux pigeons par
les enfants ou les vieillards — gestes automatiques et
souvenirs émiettés, corps vivants qui laissent divaguer la
pensée. De ces presque riens naîent leur histoire en
mouvement.
La scénographie réduite aux miettes, à trois micros et à
l’atelier sonore de Gabriel Fabing : percussions, claviers,
violoncelle reficelé, ordinateur et table de mixage… tout ou
presque est au sol (l’espace de la danse), entourant un
musicien beau dans ses mouvements, pieuvre des phalanges
du pied à celles de la main. Une danse toujours très claire,
abondante tout en évitant radicalement le bavardage, écrite
dans ses moindres recoins d’humour, d’émotion légère et de
simplicité. Et une musique improvisée — autre contraste —
qui capte peut-être quelque chose des énergies venant du
public. Qui explore en tout cas les virtuels sonores avec une
jubilation pétillante. Musique mixée et samplée sur le vif,
intégrant jeux vocaux des danseurs et L’Heure exquise
esquissée avec délicatesse par Bérengère Fournier.
Diptyque précis et généreux, où l’être à deux ne fait pas
0 réaction
VOS RÉACTIONS
l’ombre d’un doute, mais où rien n’est compté. C’est le
souffle, la respiration commune qui créent l’unité. Fruit de la
rencontre entre deux personnes, exploration de ce qui fait
vivre cette rencontre, attention aux petites impulsions qui
génèrent la vie. Invitation à laisser vivre nos rencontres
dans la présence physique tout autant qu’insaisissable d’une
danse qui a le coeur pour racines.
OEuvre(s)
Horaire : 15h30
Durée : 60 min
— Interprétation : Bérengenre Fournier et Samuel Faccioli
— Musique : Gabriel Fabing
— Lumières : Gilles de Metz
La Vouivre sort de son hibernation...
Graaaande nouvelle...
Il y a 2 ans, Amélie Grand et l'équipe des Hivernales nous offraient la possibilité de diffuser le film [oups] au cinéma Utopia. Le diptyque [oups+opus] a été co-produit par le Pacifique de Grenoble, un autre Centre de Développement Chorégraphique.
Cette été, nous aurons donc la chance de bénéficier de ce tremplin.
L'aventure commence...
La région Auvergne et Le Transfo nous accompagnent et nous soutiennent.
... en vrac...
1. Nous avons fini le festival Automne en Normandie... sniff.
2. Nous avons fait un direct sur France 3.
3. Nous avons été joué à La Faïencerie de La Tronche et au CDC Le Pacifique de Grenoble.
4. Nous sommes partis toute une semaine à Dunkerque avec [oups]. Hors les murs avec le Bateau Feu.
5. Nous avons visité Brugges en Belgique. C'est très beau.
[oups+opus]... nos premières.
... et voilà, les premières de [oups+opus] sont passées.
Premières rencontres avec le public.
Premières miettes perdues sous les tapis de danse.
Premiers applaudissements. Premiers noeuds dans le ventre.
Premier "bord de scène" animé par Philippe Verriele, du magazine Danser.
Premières radios, premiers entretiens presse. Première tv aussi. Dur de ne pas bafouiller...(là j'ai essayé de mettre le lien mais ça marche pas)
C'est un sentiment étrange de quitter un processus de création. Nous avons rêvé ce projet longtemps. Aujourd'hui [oups+opus] est né, et ne nous appartient plus complètement. Nous souhaitons désormais le jouer le plus possible et le partager pleinement.
Nous quittons aussi le théâtre Le Passage de Fécamp. Il y a dans ce théâtre des gens profondément humains, simples et accueillants. Merci à eux.
J'espere que vous aurez l'occasion de voir la pièce prochainement. Envoyez nous un petit mail si vous êtes dans le coin de la tournée.
La vouivre.
concours des Synodales de Sens
Il fallait présenter 8 minutes de notre travail devant un jury assez prestigieux.
Nous y sommes allés pour faire découvrir l'univers de La Vouivre. Et puis c'était juste quelques semaines avant les premières de [oups+opus] pendant le festival Automne en Normandie....
ça tombait plutôt bien.
Et bien on a gagné le grand prix des Synodales !
Du coup, on reçoit un chéque de 4500€ du conseil régional de la Bourgogne, une diffusion au festival de danse "Cadenses" d'Arcachon et une résidence d'un mois.
On en reparlera.
du retard sur le blog...
Ca fait aussi un petit moment que nous avons le nez dans le guidon.
Et oui.... c'était la dernière ligne droite avant la création de [oups+opus].
Nous sommes arrivés au théâtre Le Passage de Fécamp pour semer nos miettes et planter nos micros.
3 semaines de résidence dans les anciens ateliers Solsou.
Quelques ateliers de pratique artistique avec des lycéens de Fécamp.
1 représentation de [oups] au sein du lycée.
Belle rencontre avec les musiciens turques du Collectif Istambul.
Voici quelques photos.... heu... vraiment très peu.
L'appareil est souvent resté au fond du sac.
... retour du Pacifique.
Ca y est ... la pièce est finie ! Nous avons profité d'une retraite idéale dans les locaux du Centre de Développement Chorégraphique de Grenoble pour dessiner le squelette complet de la pièce. Gilles a, lui aussi, donné les directions de la lumière. Nous avons rajouté mille biscottes au sol.
Nous avons un début, un milieu et une fin.
Le travaille commence. Il nous faut maintenant, jouer et danser... et danser encore et puis trouver notre rythme.
Une respiration commune, à tous les 4.
Nous reviendrons au Pacifique le 28 novembre pour y jouer.
A bientôt.
... comme on peut le voir sur les photos, nous avons également profité des paysages montagneux de la région et d'un superbe gîte sur les hauteurs de Saint Martin d'Uriage.
dernières nouvelles de [oups+opus]... en forme de critique
La vouivre: nouvelle vague du festival de Marseille.
« La Vouivre » compagnie animée par Samuel Faccioli et Bérengère Fournier a conquis le public du Festival de Marseille. Comme si ces deux-là s'étaient affranchis d'une case, celle de « Question de Danse, questions d'artistes » dont le principe est de présenter des œuvres non encore abouties. Le chorégraphe Michel Kelemenis (le maître des lieux) nous prévient qu'en première partie « Oups » a déjà tourné tandis que le deuxième « Opus » est en cours de création. Qu'importe ! Le cerveau du spectateur n'a rien à faire de ces cloisons et l'envie de s'émanciper de ces ruptures inutiles est plus forte. Car « Oups » et « Opus » forment bien un tout, par l'immense talent de nos deux compères et le regard ouvert d'un public attentif.
Il leur faut quarante minutes pour s'affranchir aussi d'un contexte alourdit par les convenances où d'un espace relationnel réduit à leur canapé, ils se déploient sur une scène « dématérialisée » peuplée d'oiseaux et de sons produits par le bruit de leurs gestes, de leur relation (exceptionnel travail du musicien Gabriel Fabing). D'emblée, leur danse s'inscrit dans une mécanique relationnelle et l'on se demande qui peut bien tirer les ficelles de ces deux marionnettes. Leur recherche d'un accord parfait n'est pas sans rappeler le temps lointain de nos parents où les convenances sociales et religieuses régissaient la communication ; à moins que leurs mouvements ne soient très actuels dans une société qui normalise tout autant le lien dans cette recherche (épuisante ?) de l'articulation parfaite, à l'image des annonces matrimoniales sur Internet ! A les voir se chercher en permanence les seins et le sexe avec des airs de ne pas y toucher, on sourit face à une telle naïveté, à moins que l'on ne s'inquiète de la pudibonderie montante de notre société « marketée ». Leur espace est un croisement permanent entre passé et présent et leur temps n'est que celui du processus. Ces deux-là émeuvent parce qu'ils positionnent leur relation sur plusieurs champs à la fois (psychologique et social). Et l'on se surprend à nous interroger : ce couple ne métaphorise-t-il pas le projet artistique de la compagnie? Et l'on se plaît à les aimer, à les ressentir, à s'en approcher, à les soutenir, à les trouver beaux, à leur souhaiter un bel avenir (ils paraissent si jeunes et si déterminés dans leur projet). Ces deux-là nous offrent l'un des espaces les plus ouverts qu'il m'est été donné de voir, où les danseurs s'articulent dans une interdépendance saisissante (moment incroyable où les corps servent d'émeteur radio !), où l'on passe du duo au trio comme métaphore d'une ouverture vitale, où d'une danse quasi fusionnelle, ils s'en émancipent pour laisser le corps oiseau se déployer (magnifique solo de Bérengère vers les derniers instants). Le son de Gabriel Fabing est une toile pour que la place de chacun ne soit plus statue, mais mouvement émancipatoire.
Alors que la lumière s'éteint, alors qu'elle est partie, on regarde Samuel. C'est à lui maintenant de voler, d'aller la chercher, d'imaginer encore et encore de nouveaux espaces pour nous montrer, une fois de plus, que la relation est la ressource la plus complexe qu'il soit.
Qu'ils nous montrent encore comment on fait...
Pascal Bély - www.festivalier.net
♥♥♥♥♥♥ «oups + opus» de la compagnie "La Vouivre" a été joué le 25 juin 2008 dans le cadre du Festival de Marseille.
Zibeline (mensuel culturel)
Mens encore ! (prononcer mince)
Il y a un an, nous étions invités par le festival Mens alors ! à jouer [oups] sous la halle historique. Cette année, nous sommes revenu avec le travail en cours de [opus]. Malgré le court extrait que nous avons proposé, nous avons senti le public attentif, réactif et chaleureux. Certains d'entre eux nous ont même salué en reprenant les derniers gestes de la chorégraphie de [opus]. Touchés ! L'accueil dans cette partie du Trièves est toujours amical et plein d'ouverture. Vive Mens !
Bérengère et Volige devant notre gite d'un soir... merci Rodolphe.
(et puis notre Berndt à 4 roues qui nous conduit partout)
[oups+opus] à Marseille
L'article est ici
Les photos arrivent...
Juste avant le festival de Marse!lle...
Quelques jours avant notre venue au festival de Marse!lle, nous étions accueillis à la Maison de la Danse de Lyon pour se remettre en jambe...
voici quelques photos de répétition.
Merci Marine. Merci Benjamin.
Dans quelques jours, nous mettrons sur ce blog les photos prises dans le studio Kéléménis et puis un bel article que nous avons eu après notre passage...
festival de Marse!lle: le 24 et le 25 juin
... bientôt les Petites Scènes Ouvertes au Pacifique de Grenoble
Retour sur le festival " à suivre"...
Nous ressortons gonflés à bloc de ce festival.... avec un bel article en prime.
L'aventure ne devrait pas s'arreter là. Nous reviendrons certainement avec le diptyque complet [oups+opus] lors de la saison 2008/2009.
[...]Tout autre registre que celui de Bérengère Fournier et Samuel Faccioli. Loufoque et provoc, leur danse recompose des gestes d'une banalité jubilatoire et déplacée, sur un langage des signes jouissivement décalé porté par des rythmes motoriques.
De l'art ou du cochon? Plus simplement de la poésie, sans rime mais déraison en prime. Et un stupéfiant travail de mise en place, réglé en mécanique de précision.
Festival "à suivre..." à la comédie de Clermont-Ferrand
La Vouivre s'installe au théatre de la Chapelle... à Rouen.
Nous avons pu avancer à grands pas dans la création de [opus]. La pièce est finie ! Le travail commence ...
Nous mettrons bientôt en ligne quelques extraits vidéo des répétitions.